Bienvenue sur le Forum de la guilde Phenix
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Bienvenue sur le Forum de la guilde Phenix


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -37%
Promo : radiateur électrique d’appoint ...
Voir le deal
76.99 €

 

 Postulation de Zalbag (RP)

Aller en bas 
AuteurMessage
Zalbag
Gai Luron
Zalbag


Nombre de messages : 317
Age : 34
Date d'inscription : 03/06/2007

Postulation de Zalbag (RP) Empty
MessageSujet: Postulation de Zalbag (RP)   Postulation de Zalbag (RP) Icon_minitimeMar 31 Juil - 1:27

Partie RP :
Le 21 Renop 1218, je naquis dans une vieille bâtisse d'Eleven Snake. L'on me nomma Zalbag.


Ma mère, une jeune serveuse d'une taverne malfamée, avait accouché dans des conditions difficiles.
Né de père inconnu, j' allais être confronté très tôt à la dureté des choses de la vie.

Bien que très douce, ma mère n'avait guère le temps de s'occuper de moi, elle avait maintenant une bouche de plus à nourrir, et ses revenus étaient moindres.

Harrassée par la tâche, elle travaillait beaucoup durant la journée, et il arrivait assez fréquemment qu'elle soit également absente la nuit, pour des raisons que j'ignorais alors.

Le moindre évènement qui aurait perturbé maa vie de bambin aurait pu avoir des conséquences sur ma personnalité future et aurait pu m'éloigner du droit chemin.

L'astrologie avait pour une fois vu juste : né sous le signe du Griffon, j'en présentais la plupart des caractéristiques.

Une fois que j'aurai grandi, je deviendrai un véritable puits de sagesse. Confiant dans mes propres capacités, doté d'une éloquence rare et d'un visage aux traits assez beaux et fins, j' allais être l'objet de bien des regards féminins. Mais pour l'instant, je n'étais qu'un gamin. Un gamin exclu par ses pairs, parce que mes centres d'intérêts ne correspondaient pas avec la "norme".

Je passais la plupart de mes journées à jouer avec les enfants de mon âge, dans les rues d'Eleven Snake. La plupart de ces derniers avaient déjà des moeurs bien particulières. L'environnement hostile dans lequel ils grandissaient y était pour quelque chose. Le vol à la tire était courant à Eleven Snake, et on prenait même des bambins de cinq ou six ans à se livrer à cette odieuse pratique.Les gredins se faisaient de plus en plus courants à Eleven Snake, surtout qu'il s'agissait d'une ville au coeur de Vesperae, placée sur une route empruntée par bon nombres d'individus en tout genre.

Je n'ai jamais volé. Malgré mon jeune âge, j' avais déjà des avis bien arrêtés sur un certain nombre de choses. Je réprimais la malhonnêteté, et ne fréquentait pas les bars, qui pourtant étaient fort nombreux à Eleven Snake. En vérité, tout le commerce de la ville reposait sur la boisson.

Parce que j'étais différent, que mes principes étaient différents, j' étais montré du doigt et rejeté. Et ce phénomène allait s'accroître au fil des ans.

Je devins un marginal, et commençai à m'aventurer hors de la ville, dont je ne supportais plus l'atmosphère, empreinte de l'odeur de l'alcool et du sang.

La nature m'émerveillait. Je m'arrêtais au bord des rivières, ou m'asseyais à la lisière d'une forêt, et pouvais réfléchir pendant des heures.

Je rêvais alors d'une vie plus exaltante. Une vie qui aurait un vrai sens, une vraie conscience. La plupart des enfants de mon âge allaient sombrer dans l'alcoolisme profond dès l'âge de quatorze ans. Moi, je ne souhaitais pas cela. Etait-ce ma destinée de vivre misérablement dans une ville qui, autrefois prospère et compétitive, commençait à décliner ? Si tel était le cas, j' allais forcer la main du destin, et quitter au plus vite cette ville.

Je commençai à me plonger dans la lecture pour fuir cette réalité. C'est ainsi que je découvris à quel point la mythologie de Vesperae était profonde et complexe. Cela ne fit qu'accroître ma croyance. Si Donblas était, et si justice il y avait en ce monde corrompu, alors mon âme pouvait être sauvée, alors je pouvais espérer une existence digne.

Alors que j'avais 16 ans, ma mère mourut. Sa santé s'était détériorée considérablement durant les derniers mois, et son travail épuisant devait avoir contribué à son décès. Elle avait 38 ans. Plus rien ne me retenait maintenant dans cette ville que je jugeais hostile. Je pensais que tôt ou tard, moi aussi j'allais succomber,que moi aussi j'allais plonger dans la débauche. J'étais maintenant suffisamment âgé pour vivre par mes propres moyens, pour faire mes propres choix.

Du moins, c'était ce que je pensais.

Je me mis en direction de Trigorn, ville prospère dont j'avais entendu parler de nombreuses fois, notamment par des marchands itinérants qui faisaient escale à Eleven Snake. La route fut longue, surtout pour un jeune homme de mon âge, mais je finis par arriver à Trigorn. La foule présente là bas me décontenançait au plus haut point.Je ne tardai pas à me rendre compte que je n''avais nulle part où aller. Après avoir été éconduit de nombreuses fois dans les auberges alentours, je m'assis dans une ruelle sombre, desespéré, et m'endormit.

Au petit matin, je fus reveillé par des cris assourdissants. Encore à demi-somnolant, j'ouvrai une paupière et tendai l'oreille. Les cris que j'entendais n'étaient autres que des appels à l'aide. Me levant en hâte, je pris un morceau de bois qui trainait, et tentai de repérer l'endroit d'où provenaient les cris. C'était dans une rue parallèle à celle dans laquelle je me trouvais. Muni de mon arme primitive, je jetai subrepticement un coup d'oeil dans la rue. Je fus alors confronté à un bien triste spectacle.

Ainsi donc, même à Trigorn, le vol et et les menaces existaient ?
Ils étaient deux dans la rue. L'un avait un couteau, l'autre était désarmé. L'un était chauve, vêtu de loques et avait un faciès peu fréquentable, l'autre avait une belle moustache et semblait être un riche marchand. Visiblement, le second était sur le point de se faire étriper par le premier. Sans chercher à comprendre davantage les raisons de la querelle (bien que m'en doutant), je m'approchai silencieusement dans le dos du gredin, et lui abattis mon arme sur la tête. L'individu tomba raide mort, le crâne fendu.

Je retins un cri. J'avais levé une arme et avais tué une personne, même si c'était pour en sauver une autre.

Au même moment, une pluie battante s'abattit sur la ville et un éclair zébra le ciel.Je laissais glisser mon arme et tombais à genoux.
L'autre homme m'aida à se relever, et, sans dire mot, m'emmena chez lui.

Dès lors, j'eûs un nouveau foyer. L'homme se nommait Kashell, et possédait une très bonne situation. Il avait une charmante famille très accueillante, dont un fils, Escad, qui était d'un an mon aîné.

Je fus gêné de l'offre de mon hôte, je ne voulais aucunement abuser de son hospitalité. Durant deux ans, je fus choyé.

Je m'entendais à la perfection avec Escad, nous étions très proches, quoi que très différents. Lui suivait des un entrainement intensif à l'épée, il disait que c'était essentiel de pouvoir se servir d'une arme. Moi, je m'y refusais catégoriquement. Pourtant j'y fus contraint. Ce fut une grande déception pour moi.

Je fus initié au maniement de l'épée par un maitre d'armes assez réputé, qui en échange de l'enseignement qu'il prodiguait, demandait une somme importante à Kashell.

Toutefois, je n'étais guère performant, contrairement à Escad, fin bretteur. Les arts de la guère ne m'intéressaient pas. Je préférais ouvrir mon esprit à ce qui se déroulait devant mes yeux et autour de moi. Je n'étais pas doué pour les armes, mais je restais le sauveur de Kashell. Il me tenait en haute estime et me voyait devenir un marchand influent.

C'était probablement dû à mon éloquence et à mes actes réfléchis. Il est vrai que ceux-ci étaient, et sont toujours, conditionnés par mes connaissances, mon expérience, et mon savoir.

Et, même s'il est vrai que je prône la justice, je fais avant tout passer le bon sens commun et l'humanité.Celui qui rend justice au détriment des autres n'est rien de moins qu'une aberration inhumaine et insensible.
Plus le temps passait, plus je me rendai compte que mes principes divergeaient de ceux de Kashell et donc de ceux qu'il inculquait à son fils.

"On me tourne le dos une fois, pas deux"; "Un bon ennemi est un ennemi mort"...Il n'avait que des phrases toutes faites et ne laissait aucune place à la diplomatie.

Et pourtant, je lui étais redevable, et je l'estimais.

Néanmoins, je n'avais pas ma place parmi eux. Je le savais, et eux également. Après deux ans parmi eux, je décidai de partir. Partir pour ne jamais revenir.

J'adressai un dernier message à mes hôtes, leur témoignant toute l'intensité de ma gratitude.

Alors que je franchissais le portail massif qui marquait l'entrée de la demeure, Une voix m'interpella. C'était Escad.

- Je savais que ce jour viendrait,me dit-il. Je m'y étais préparé.

- Je vous dois beaucoup, lui répondis-je,mais ma place est ailleurs. Je dois tracer moi-même mon chemin.

Escad s'avança vers moi et déboucle son ceinturon, sur lequel reposait sa fidèle épée, nommée Grimrist. Il me le tendit et dit:

- Prends ceci.

- Je ne peux pas.

- Tu as sauvé mon père dans le passé. Cette épée, tu le sais, est dans ma famille depuis des générations. C'est une sorte d'héritage familial. Seulement tu la mérites autant que moi. Mon père me l'a donné à mes quinze ans. C'est à moi qu'il appartient de décider à qui elle doit aller. Cette épée n'a rien de spécial, hormis les nombreux joyeux qui ornent son pommeau, mais elle a toujours porté chance à ses détenteurs. Tu en auras besoin, Zalbag...Que tu veuilles l'admettre ou non, le monde de Vesperae est bien plus hostile que tu ne crois.

J'hésitai longuement, puis acceptai son offre.

Puis, en lui adressant un regard qui veut dire bien plus que de vaines paroles, je franchis le portail.

Je ne le revis plus.

Trois ans ont passé depuis.

J'ai franchi ma deuxième décennie d'existence sur Vesperae.
Dans mes pensées, et danas mes rêves aussi, le souvenir d'Escad et de Kashell est encore vivace.

Pendant trois ans, j'ai vagabondé de ville en ville, offrant mon aide à ceux qui en avaient besoin.

J'ai vu que l'homme était capable de commettre les actes les plus bons qui soient, mais aussi les plus inavouables.

J'ai cotoyé les autres races au cours de ces trois années de voyages, j'ai rencontré Vulreks, Hommes-grenouilles et Shaamah

Et pourtant, je n'ai vu qu'une infime partie de l'esprit humain. Et pourtant, Vesperae renferme encore beaucoup de choses que je n'ai pas vues, et qu'il me sera de toute façon impossible de jamais voir.

Las de ces années d'errance, j'essaye maintenant de trouver un point où m'ancrer, un lieu où je saurai que je suis le bienvenu, et où les gens me correspondent.

Pourrai-je jamais être accepté dans une telle communauté ? Ou me faudra-t-il passer mon chemin et continuer à errer ?
Revenir en haut Aller en bas
 
Postulation de Zalbag (RP)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Postulation de Zalbag (HRP)
» Postulation de.. moi !
» Ma postulation
» Ma postulation ^_^
» Postulation de Nao x')

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bienvenue sur le Forum de la guilde Phenix :: Portes du Phenix :: L'Antre du Phénix :: Cave du Phénix-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser